Le rallye, ça aide !

Le système de transport public à Lima est plutôt informel… Trouver quel est le bon bus, qui passe par quelle avenue est pas si facile que cela.
Un européen se heurte à plusieurs surprises en prenant le bus ici:

• il n’y a pas d’horaires. Les bus urbains passent tout au long de la journée sans horaires précis.
• il n’y a pas non plus d’arrêt précis. Quelques « paraderos » sont bien signalés en ville, mais dans certains quartiers c’est simplement par la concentration de personnes qu’on devine qu’il y a un arrêt. De toute façon ça ne servirait pas à grand chose, le bus s’arrête quand on lui fait signe, ou quand on lui demande de descendre. ( au feu rouge, à la station, au restau chinois, au coin de la rue… tout est repère pour lui demander de s’arrêter).
• le convoyeur crie les destinations à chaque fois qu’il s’arrête. Mais à nouveau, il faut bien connaître la ville.

Prendre le bus sans Karina est donc un beau challenge pour moi ne serait ce que pour m’y retrouver… Ensuite, il faut être habitué aux rallyes pour ne pas avoir peur à chaque virage… parfois les bus se font « la course » pour arriver le premier au paradero 🙂 et avoir les passagers.
Encore une video pour ceux qui ont le coeur bien accroché:)

Un petit lexique:
carro: n’importe quel bus
combi: les bus plus petit format renault trafic, ou Mercedes Vito (mais des modèles mitsubishi ou toyota antiques)
micro: mini-bus ou on ne peut pas se tenir debout